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Si vous êtes bilingue, vous devriez réfléchir à vos problèmes dans les deux langues
La langue a un impact considérable sur notre manière penser: les concepts pour lesquels on a des mots sont plus perceptibles que que l'on ne peut pas nommer, révèle Fast Company. En français ou en espagnol, par exemple, plupart des mots ont un genre. Ainsi, lorsqu'une personne réfléchit dans l'une de ces langues, elle conceptualise certains mots comme plus féminins ou masculins. Quand on ne s'exprime que dans langue maternelle, on ne se rend pas compte du point auquel certains mots peuvent façonner pensées.
Les personnes bilingues ont généralement une langue maternelle et une langue secondaire. langue maternelle est celle dans elles s'expriment quotidiennement, la seconde est utilisée seulement dans certaines circonstances. Quand on réfléchit sur un sujet, on commence un monologue interne. Ce dernier peut être dans sa langue maternelle ou dans une autre langue; le choix dépend généralement de qui est utilisée dans la question que l'on reçoit.
Dans son livre The Power of Language – How the codes we use to think, speak, and live transform our minds Viorica Marian, spécialiste des sciences cognitives, s'intéresse diverses influences cognitives qui s'exercent lorsqu'on parle plusieurs langues. Une des découvertes de ses études concerne la manière on réfléchit selon la langue dans laquelle on s'exprime.
La recherche suggère qu'une personne est plus souvent guidée des facteurs émotionnels lorsqu'elle réfléchit dans sa langue maternelle. Quand on réfléchit dans sa langue secondaire, demande plus d'efforts, on prend alors plus de temps pour analyser la question. Ainsi, les personnes pensent dans leur langue maternelle sont plus souvent affectées par leurs émotions, alors que qui réfléchissent dans une autre langue sont plus rationnelles face à un problème.
Pour mieux comprendre, prenez l'exemple du dilemme du tramway. Vous êtes aux commandes d'un train qui fonce sur cinq personnes, mais par chance, vous vous trouvez près d'un levier capable d'orienter sa trajectoire vers une autre voie, sur une seule personne se trouve. Que faites-vous?
Le dilemme est très difficile: Si vous ne faites rien, cinq personnes perdent la vie. Mais actionnant le levier, sous serez responsable de la mort d'une personne. Les émotions ont tendance guider les personnes vers le premier choix, celui de ne rien faire, par panique. Alors qu'une personne qui réfléchit de façon plus rationnelle opterait plutôt pour le second choix, parce qu'une seule vie de perdue vaut mieux cinq. Or, les études montrent que les personnes qui réfléchissent dans leur langue maternelle ont moins de chances d'actionner le levier que celles qui pensent dans une autre langue. On comprend alors les critères de réponse sont différents selon la langue utilisée pour réfléchir.